Le judo est un art martial japonais et un sport de combat basé sur la rencontre directe de deux adversaires, composé d'une combinaison de combats debout et au sol sans l'utilisation de techniques de frappe. C’est un sport olympique avec une grande complexité physique, technique et tactique qui s’est répandu dans le monde entier au cours des 50 dernières années.
La déformation de Haglund a été décrite pour la première fois par Patrick Haglund en 1927. Elle est également connue sous le nom d'exostose rétrocalcanéenne, de déformation de Mulholland et de « bosse de pompe ». Bien qu'il s'agisse d'une affection clinique très courante, elle est encore mal comprise.
Le syndrome fémoro-patellaire (SFP) est un trouble musculo-squelettique courant dans la population générale, principalement chez les adolescentes et les jeunes athlètes. Ce n'est pas un problème structurel simple. Il est susceptible d'être lié à une perturbation de l'homéostasie tissulaire due à une surcharge des tissus. La contrainte dépend d’une part de la charge appliquée, d’autre part de la surface de contact entre la rotule et le fémur.
Les os répondent à d’importantes contraintes mécaniques lors de l’activité physique. Ils sont soumis comme les muscles et les tendons à différentes adaptations lors de la pratique du sport afin de s’adapter au mieux aux contraintes imposées. Lorsque le temps d’adaptation aux contraintes mécaniques de l’os n’est pas respecté, c’est à ce moment-là que des pathologies, comme l'œdème osseux ou la fracture de fatigue, peuvent apparaître.
Dans le monde sportif, il est très fréquent que le kinésithérapeute soit le premier contact de l’athlète au moment de sa blessure. Il est donc important que le kinésithérapeute sache trier et différencier les pathologies qui peuvent causer des douleurs de hanche et ainsi adapter son traitement et/ou rediriger au bon moment le sportif vers un chirurgien lorsque cela est nécessaire. Un examen complet doit suivre une séquence logique qui prend en compte les sources de douleurs musculo-squelettiques ou non, la colonne lombo-sacrée, les sources de douleurs intra et extra-articulaires.
Les lésions méniscales peuvent être associées à un traumatisme aigu (lésions dites traumatiques) ou encore peuvent être dues à un processus dégénératif (lésions dites dégénératives). De ce fait, ces affectations doivent être distinguées en fonction de leur étiologie (c’est-à-dire leur origine). Le groupe de consensus européen ESSKA sur le ménisque a défini la lésion traumatique du ménisque comme une « déchirure du ménisque », provenant d’une blessure du genou et à une douleur soudaine, tandis que la « lésion du ménisque » est une déchirure dégénérative de celui-ci marquée par une lente progression de la dégénérescence des tissus. Cette dégénérescence proviendrait de microtraumatismes répétitifs et à la dégradation du tissu, en lien avec une présence (ou non) d’arthrose. Les deux pathologies, traumatiques et dégénératives, doivent être distinguées en raison des différences fondamentales nécéssaire à une gestion optimale.
La douleur à l'épaule est la troisième affectation musculo-squelettique la plus fréquente pouvant entraîner une invalidité (perte de force, perte de mobilité, etc, ayant un impact dans la vie quotidienne et sportive de l’athlète). La prévalence de la douleur à l'épaule se situe entre 7 et 27 % dans la population générale et est encore plus élevée dans les populations sportives qui pratiquent une activité dite « overhead » (tennis, volley, handball par exemple), où elle peut atteindre 36 à 66 %.
Les luxations antérieures de l'épaule sont un problème majeur et récurrent chez les sportifs. Un premier épisode de luxation peut rendre l‘épaule instable de manière récurrente et la prédispose à de nouvelles luxations. Le taux d'incidence global des luxations de l'épaule varie entre 23,1 et 23,9 pour 100 000 personnes/an, avec un taux d'incidence plus élevé chez les jeunes hommes (98,3 pour 100 000 personnes/an). Les taux d’instabilité récurrents rapportés varient énormément et se situe entre 26% et 100%. Olds et al., ont quant à eux montré que les taux d'instabilité récurrents 1 an après une première luxation traumatique antérieure de l’épaule étaient de 39%.
Les lésions de type stress osseux sont généralement associées à une surcharge du squelette dans le cadre d'une activité sportive de loisir ou professionnelle. La principale conséquence négative des lésions osseuses est la perte de temps d'entraînement et de compétition qui, au niveau de l'élite junior (plus précisément, avant l'âge de 20 ans), peut avoir de profondes répercussions sur les opportunités professionnelles (signature de contrat, passage dans un groupe sénior professionnel…).
Les blessures osseuses liées à une contrainte mécanique représentent un spectre de blessures allant de la périostite, causée par une inflammation du périoste, à une fracture de fatigue complète comprenant une rupture corticale totale. Il s'agit de blessures de surutilisation relativement courantes chez les athlètes, causées par une charge sus-maximale répétitive sur un os au fil du temps. Les fractures de fatigue des membres inférieurs sont des blessures courantes chez les personnes qui pratiquent des activités d'endurance, à fortes contraintes mécaniques, comme la course à pied, et nécessitent donc l'expertise d'un praticien pour le diagnostic et la prise en charge. Elles sont fréquemment associées à une augmentation du volume ou de l'intensité de la charge d'entraînement.
Les douleurs dans la région du talon sont des pathologies qui touchent les populations de tous âges. C’est un trouble musculo-squelettique affectant principalement l’enthèse (c’est-à-dire l’attache) du fascia plantaire au niveau du calcanéum. Le terme fasciite plantaire est couramment employé pour désigner une douleur au talon, probablement en raison des croyances initiales selon lesquelles la douleur résultait d’une réaction inflammatoire, d’où le suffixe « -ite ». Il est maintenant plus clair que cette affection est plus souvent due à un processus dégénératif, ce qui rend le terme « fasciite » moins approprié pour une utilisation plus large. Par conséquent, l’inflammation ne semble pas être une caractéristique prédominante de ces douleurs au talon, le mécanisme étant plus susceptible d’être celui d’une dégénérescence tissulaire avancée. De manière générale, les douleurs au talon sont souvent chroniques et environ 5 à 19 % des personnes continuent à avoir des symptômes au-delà d’un an.
Le syndrome fémoro-patellaire (SFP) est une cause fréquente de douleur antérieure du genou chez les athlètes. Le SFP touche les patients avec ou sans lésion structurelle de l’articulation fémoro-patellaire tandis que chez les patients âgés, une douleur de la face antérieure du genou est généralement due à l’arthrose de l’articulation fémoro-patellaire (=SFPOA). Le SFP est généralement associé à des activités qui sollicitent les quadriceps, comme les sauts, le cyclisme ou la course à pied. Le SFP est principalement un diagnostic d’exclusion. Si toutes les autres pathologies, comme une rupture du LCA, une lésion du ménisque ou encore une tendinopathie patellaire sont exclues et qu’il reste seulement une douleur antérieure de genou, on peut alors diagnostiquer un SFP. La prévalence du SFP est élevée et touche environ 11 à 17 % des patients qui consultent un médecin généraliste pour des douleurs au genou. (4) (5) (1)
L’articulation gléno-humérale est l’articulation la plus mobile du corps humain. Cette mobilité accrue rend l’épaule plus susceptible aux instabilités. L’épaule est une des articulations les plus touchées par les luxations avec une incidence de 11,2/100 000 par an et une prévalence estimée de 2 à 8 % dans la population générale.
La luxation antérieure représente 96 % des luxations de l’épaule. Elle est le plus souvent provoquée lorsque le bras est dans une position d’abduction et de rotation externe.
La répartition de l’âge des patients ayant subi une luxation de l’épaule se fait de façon bien distincte. Il existe un premier groupe, des jeunes entre 20 et 30 ans, qui ont subi leur blessure principalement dans les sports de contacts.
La déclaration du consensus de Berlin en 2017 sur les commotions cérébrales dans le sport propose un résumé global des meilleures pratiques en matière de prévention, de diagnostic et de gestion des commotions cérébrales. L’application du consensus de Berlin dans tous les sports est susceptible de faciliter le diagnostic, d’optimiser la prise en charge des sportifs et d’améliorer l’éducation en matière de commotions cérébrales.