L’Intelect® RPW 2 Chattanooga® : Intérêt des ondes de pression radiales, cas clinique « Tendinopathie d’Achille »

Publié le : 23 mai 2023 à 15h43

Article rédigé par Nathan TOUATI et Antoine FRÉCHAUD – MKDE du sport

Article sponsorisé

Mention DM : Dispositif médical de classe IIb qui porte, au titre de la réglementation, le marquage CE et évalué par l’organisme notifié BSI. Lire attentivement les notices. Demander conseil à un professionnel de santé. Fabricant : DJO France.

Introduction

Les ondes de choc ont été utilisées pour la première fois en médecine dans les années 1980 pour traiter les calculs urétraux, vésicaux, et biliaires (lithotritie). Depuis, elles ont été utilisées pour traiter une variété de troubles musculosquelettiques.

La thérapie par ondes de choc a connu un développement important au cours des dernières décennies grâce aux progrès technologiques et à l’étroite collaboration entre chercheurs, thérapeutes et constructeurs. Cela a permis d'adapter le traitement aux besoins spécifiques de chaque patient et de traiter une plus grande variété de lésions.

Aujourd'hui, les ondes de choc sont largement utilisées en médecine et ont prouvé leur efficacité dans le traitement de nombreuses pathologies. Au cours des deux dernières décennies, cette thérapie a été utilisée comme méthode de traitement pour les troubles musculosquelettiques. Ainsi, les Ondes de Choc permettent de traiter avec efficacité diverses affections orthopédiques, notamment les séquelles de lésions musculaires, la fasciite plantaire, la tendinopathie de l'épaule (calcifiée ou non), l’épicondylalgie du coude, l'enthésopathie haute des ischio-jambiers, la tendinopathie rotulienne et la tendinopathie d'Achille, cas clinique que nous allons traiter dans cet article. Récemment, le traitement par Ondes de Choc a été étendu pour traiter d'autres lésions, notamment les syndromes myofasciaux et les trigger points associés.

 

Falcon®, V-Actor®, Spine-Actor® et Peri-Actor® sont des marques déposées par Storz Medical AG

 

Il existe différents types d'ondes de chocs utilisés en thérapie, notamment les ondes de choc focales et les ondes de choc radiales. Les ondes de choc focales sont générées par induction électro-magnétique ou système piézo-électrique. Les ondes de choc radiales, quant à elles, sont produites sont produites par un pistolet qui envoie des ondes de pression à travers la peau et les tissus mous.

La thérapie par ondes de choc est généralement accompagnée d’une sensation douloureuse qui doit rester modérée et ne nécessite pas d'anesthésie locale. Elle peut être utilisée seule ou en combinaison avec d'autres traitements, notamment des traitements kinésithérapiques tournés vers le travail actif. Cette thérapie est généralement bien tolérée et peut aider à réduire la douleur et l'inflammation dans les tissus traités. Cependant, comme pour tous les traitements, il y a des risques potentiels et il est important de discuter avec le médecin avant de décider si cette thérapie est appropriée ou non pour le patient.

 

Les ondes de pression radiales avec Intelect® RPW 2 par Chattanooga® 

Avec 10 ans d’expérience et plus de 10,000 dispositifs RPW vendus dans le monde, Chattanooga® a appris énormément sur ce qui est pertinent pour les professionnels de santé́ utilisateurs et comment développer une nouvelle génération d’appareils. La nouvelle Intelect® RPW2 combine l’ergonomie, le design et la facilité de navigation pour des traitements efficaces et plus adaptés pour le patient et sa pathologie.

Le principe d'action des ondes de pression en thérapie est encore largement étudié et compris de manière incomplète. Cependant, on pense qu'elles agissent de plusieurs manières pour soulager la douleur et réduire l'inflammation :

 

  1. Les effets physiques :

Phénomène de cavitation stable ou instable : formation de bulles de gaz
dans les milieux extra et intra cellulaires, se produisant sous l’effet de la
considérable dépression qui suit l’onde de choc émise et à l’origine d’un
traumatisme cellulaire.

Phénomène de mécanotransducion: l'énergie mécanique des ondes de pression est convertie en énergie biochimique au sein des cellules et de la matrice extra-cellulaire.

 

  1. Les effets biologiques :

Antalgiques : De nombreux chercheurs ont observé un soulagement de la douleur par l'application d'ondes de choc. Le soulagement de la douleur liée aux ondes de choc a été attribué à une perte de fibres nerveuses non myélinisées aux sites d'application des ondes de choc et à l'activation du système de suppression de la douleur au niveau de la moelle épinière (théorie du Gate Control) (2).

Métaboliques : Enfin, les ondes de choc peuvent améliorer la circulation sanguine et le métabolisme des tissus traités, ce qui peut aider à réguler l'inflammation et à accélérer la guérison : stimulation de la microcirculation et de la néoangiogénèse notamment dans des tissus avasculaire ou peu vascularisés. Une production d’endorphine, production de facteurs de croissance.  Waugh et al. ont proposé une hypothèse selon laquelle les ondes de choc pourraient « favoriser les processus pro-inflammatoires et cataboliques associés à l'élimination des constituants endommagés de la matrice » (3).

Biologiques : Les ondes de choc peuvent également agir sur le corps en modifiant la production de certaines substances chimiques et en activant des récepteurs de la douleur dans le cerveau : effet pro-inflammatoire visant à stimuler le processus de guérison. Également les processus de réparation favorisés par les ondes de choc extracorporelles ont été attribués à la prolifération des ténocytes et à la synthèse du collagène.

Mécaniques : Les ondes de choc peuvent agir mécaniquement sur les tissus en produisant des microtraumatismes qui peuvent déclencher une réponse de guérison du corps : régénération tissulaire, cicatrisation et hyperémie.

 

 

 

 

 

Une onde de pression radiale est responsable de « lésions » tissulaires contrôlées. L’organisme met en place des réactions physiques et biologiques aboutissant à l’accélération du processus cicatriciel.

La nouvelle Intelect® RPW 2 de Chattanooga® combine différentes innovations pour des traitements efficaces et mieux acceptés par le patient. L’Intelect® RPW2 permet le traitement des indications par ondes de pression radiales. Ces ondes se propagent dans le tissu de manière radiale, générant un effet thérapeutique.

  • V-ACTOR® HAUTE FRÉQUENCE: Fréquence de vibration jusqu’à 50 Hz pour la thérapie par vibration et la relaxation musculaire. L’applicateur V-ACTOR® HAUTE FREQUENCE est en option et permet le massage vibratoire. Les vibrations appliquées à l’aide du V-Actor® améliorent la circulation sanguine et lymphatique, réduisent le tonus musculaire et procurent une sensation de bien-être.
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  • ÉCRAN TACTILE HAUTE RÉSOLUTION: Écran tactile de 7 pouces et de haute résolution pour une navigation intuitive.
  • NOUVELLE PIÈCE à MAIN FALCON®: Préhension améliorée, permet de nouvelles thérapies à basses pressions.
  • MODE CONFORT: Système unique de rampe pour une montée en puissance automatique et une meilleure acceptabilité par le patient.
  • GRAND CHOIX DE TRANSDUCTEURS :Large choix de transducteurs (option) : 17 types de transducteurs pour
    les tendinopathies, trigger points, paravertébaux et fascias.
  • FAIBLE ENCOMBREMENT: Guéridon compact (41 L x 42 l x 110 h cm) qui s’intègre parfaitement dans toutes les salles de traitement.
  • DESIGN ERGONOMIQUE: Tout ce qui est nécessaire à la séance est à portée de main du praticien : pièce à main, applicateur, gel.
  • GAMME DE PRESSION ÉTENDUE: La pièce à main Falcon procure une gamme de pression de 0,3 à 5 Bars permettant de travailler selon de nouvelles indications type Fascias ou paravertébraux.
  • LIBRAIRIE DE PROTOCOLES SUGGÉRÉS: Disponible en un clic; bibliothèque anatomique et pathologique, directives de traitement.

 

 

Un protocole de base va être composé de 1 à 2 séances par semaine espacées de 3 à 4 jours entre chaque séance.

Un protocole va être composé de 3 à 6 séances au total. Les patients retrouvent généralement des bénéfices, notamment sur la douleur ressentie à partir de la 3e séance.

L’évaluation des résultats s’effectue pendant le traitement, après la 3ème séance, après la 6ème séance et 6 semaines après la dernière séance (délais de cicatrisation).  Si les résultats sont insuffisants à 2 mois post-traitement une nouvelle série de 6 séances peut être réalisée.

 

Pour la majorité des indications, il est recommandé d’appliquer le traitement en plusieurs phases :

  • Traitement de la zone cible par transducteurs RPW : R040 ; R15 ; C15 ; DI15
    • Fréquence : 9 à 15 Hz de moyenne.
    • Nombre de chocs : environ 2 000 chocs par séance.
    • Énergie : variable entre 1,4 et 5 Bars avec rampe d’ajustement progressive
  • Activation musculaire du muscle référant par transducteur D-Actor® : D20S ; D35
  • Traitement décontracturant par vibrations V-Actor® : V10 ; V25 ; V40

 

Des effets secondaires sont susceptibles de se produire après un traitement par ondes de pression radiales dans les 1-2 jours suivants. Ces effets secondaires diminuent habituellement après 5 à 7 jours et ne contre-indiquent pas en général la poursuite du traitement. Les effets secondaires potentiels comprennent :

  • Rougissement
  • Gonflement
  • Douleur
  • Hématome (ecchymoses)
  • Pétéchies (tâches rouges)

 

Cas clinique : La tendinopathie d’Achille

La tendinopathie d'Achille se manifeste généralement par une douleur et une raideur dans le tendon d'Achille, qui est situé à l'arrière de la cheville. La douleur est souvent légère au début, mais elle peut devenir de plus en plus sévère au fil du temps si elle n'est pas traitée. La douleur est pire le matin ou après l'exercice, et elle se propage le long du tendon d'Achille et dans certains cas se réfère jusqu'au mollet. D'autres symptômes de la tendinopathie d'Achille peuvent inclure une inflammation, une sensation de chaleur et une perte de force dans le mollet.

La tendinopathie d'Achille peut être causée par des facteurs tels que le l'âge, le manque de souplesses, l'obésité et des chaussures non-adaptée à la morphologie ou au type de sport et surement le facteur de risque le plus courant qui est la surutilisation du triceps sural en proportion à ce que le complexe muscle-tendon a l’habitude de supporter donc finalement le résultat d’un manque de progressivité dans l’évolution de la difficulté lors d’une activité physique.

Järvinen et al. mentionnent les tendinopathies comme « faisant partie des diagnostics cliniques les plus fréquents des troubles au niveau du tendon d’Achille (55 à 65 %) ». La tendinopathie d'Achille est fréquemment diagnostiquée chez les sportifs et les personnes ayant un métier physique et dont l'activité va être récemment associée à une charge mécanique plus importante qu’habituellement et qui dépasse la capacité de résistance du complexe musculo-tendineux. Les hommes ont une prévalence plus élevée de tendinopathie d'Achille par rapport aux femmes. De plus, les patients atteints de tendinopathie d'Achille unilatérale présentent un risque élevé de développer des symptômes controlatéraux c’est pourquoi il est d’autant plus important d’arriver à bien diagnostiquer et à traiter cette condition.

 

Histologiquement, la tendinopathie est caractérisée par l'absence de cellules inflammatoires, une mauvaise cicatrisation, une dégénérescence intratendineuse non inflammatoire du collagène, une désorientation et un amincissement des fibres de collagène, une hypercellularité avec des concentrations élevées de glycosaminoglycanes et de protéoglycanes et une néovascularisation.

 

Cas clinique : Effet des ondes de pression radiales avec Intelect® RPW 2 de Chattanooga® sur la tendinopathie d’Achille

La probabilité de récupération complète à l'activité physique des symptômes chroniques typiques de la tendinopathie d’Achille a été estimée à 80 %. Les ondes de pression radiales sont un traitement conservateur qui semble donner des taux de réponse prometteurs chez les patients atteints de tendinopathie d'Achille.

Lee et al. ont étudié les résultats à long terme et les facteurs affectant le pronostic des ondes de choc pour la tendinopathie d'Achille chronique réfractaire (4). Le succès immédiat du traitement était associé à l'absence d'un enthésophyte rétrocalcanéen à la radiographie, à une durée plus courte de « douleur post-traitement après la première séance d’onde de choc » et à une durée moyenne plus courte de « douleur post-traitement » à la fin d’un protocole de base.

 

 

Des essais avec des qualités méthodologiques élevées ont révélé que « 4 mois après la fin de la thérapie par ondes de choc radiales le taux de réussite de traitement (patients : « complètement soignés » ou « très améliorés ») chez les patients souffrant de tendinopathie d'Achille non insertionnelle était de  52 % , tandis que 64 % des patients atteints de tendinopathie d'Achille chronique d'insertion ont confirmé une guérison complète ou une amélioration marquée » (4).

Une approche combinant un traitement conservateur basé sur le travail excentrique et une thérapie par ondes de choc radiales a augmenté la proportion de taux de réussite à 82 %.

Les effets des ondes de choc dans la production, réalignement et revascularisation des fibres de collagène ne s’arrêtent pas seulement aux tendinopathies d’Achille dites chroniques (douleurs depuis plus de 4 mois) car comme le soulignent bien Ciccotti et al. (6) « même si les patients décrivent la douleur comme aiguë, le caractère dégénératif et de la dysfonction du tendon indique que l'adaptation du tendon à la surcharge a été altérée bien avant l'apparition des symptômes. »

Le résultat du traitement par ondes de choc dépend également de la localisation de la lésion du tendon d'Achille et de la présence d'autres pathologies tendineuses. Un audit prospectif réalisé sur un groupe de 46 patients a révélé que la thérapie par ondes de choc radiales « réduisait significativement les douleurs tendineuses et améliorait les performances chez les patients présentant à la fois des troubles d'insertion et de tendinopathie d'Achille réfractaire non insertionnelle au cours de la période de deux ans suivant l'achèvement du traitement. » (7) 

  

Protocole d’Ondes de Choc Radiales pour une tendinopathie corporéale d’Achille :

  1. Position du patient :
    • Décubitus ventral, pied en bout de table ou reposant sur un rouleau 
    • Repérage manuel palpatoire
    • Mise en tension du tendon calcanéen maintenu par le thérapeute

 

  1. Application des RPW :
    • Transducteur : R040 ;R15 ; DI15 (si acceptation)
    • Fréquence : 9 - 10 Hz
    • Pression 2,4 à 3 bars… (en fonction du ressenti)
    • 2000 chocs (1000 chocs de part et d’autre du tendon d’Achille)

 

  1. Activation musculaire sur triceps sural :
    • Transducteur : D20 – D35
    • Fréquence : 15 Hz
    • Pression : 2 à 3 bars
    • 1500 chocs

 

  1. Vibrations sur triceps sural :
    • Transducteur V40
    • Fréquence : 28 à 35 Hz
    • Puissance : 2 à 3 bars
    • 3000 à 4000 vibrations

 

 

Conclusion

La thérapie par ondes de choc est souvent utilisée pour traiter la tendinopathie d'Achille et a été montrée comme étant efficace dans la réduction de la douleur et de la dégénérescence du collagène associées à cette condition.

En général, il est recommandé de suivre un traitement de kinésithérapie tourné vers le travail actif en parallèle de la thérapie par ondes de choc pour renforcer le complexe musculo-tendineux lié au tendon d'Achille, prévenir les récidives et assurer un taux de satisfaction important suite au traitement. Il est important de respecter un temps de repos approprié et d'éviter les activités qui peuvent aggraver la condition.

Beaucoup d’études contrôlées ont pu démontrer l'efficacité des ondes de choc pour traiter la tendinopathie d'Achille et également sur d’autres pathologies. Nous vous laissons le soin d’aller visiter le BLOG DE CHATTANOOGA® qui saura vous aiguiller sur plus de pathologies et mode d’application de leurs ondes de choc radiales pour chaque pathologie en question.

Si vous souhaitez plus d’informations sur les Ondes de pression radiales de Chattanooga®, nous vous invitons à vous rendre sur le site web de Chattanooga® en cliquant ICI, et de les contacter directement.

 

  • CONTRE-INDICATIONS

 Le système Intelect® RPW 2 NE doit PAS être utilisé dans les conditions suivantes :

  • Contre-indications absolues :
    • Patient sous traitement anticoagulant ou présentant des troubles de la coagulation (hémophiles, etc…).
    • Patient présentant un syndrome douloureux régional complexe ou une capsulite de l’épaule en phase inflammatoire aigue.
    • Zone ayant subi récemment une/des injections de(s) corticoïdes ou de xylocaine.
    • Demander systématiquement aux patients les traitements en cours.

 

  • Contre-indications de bon sens :
    • Grossesse, pace maker, tumeur ou infection locale, proximité pulmonaire, cardiaque ou intestinale, proximité de matériel métallique, enfants (épiphyses osseuses fertiles), personnes de plus de 75 ans (ostéoporose), passage des troncs nerveux ou des gros vaisseaux sanguins, corticothérapie au long cours (fragilisation osseuse) etc…

Si vous avez le moindre doute, nous vous recommandons fortement de questionner votre médecin traitant.

 

 

Tout le contenu de cet article est présenté à titre informatif. Il ne remplace en aucun cas l’avis ou la visite d’un professionnel de santé.

 

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Sources :

 

  • Stania M, Juras G, Chmielewska D, Polak A, Kucio C, Król P. Extracorporeal Shock Wave Therapy for Achilles Tendinopathy. Biomed Res Int. 2019 Dec 26;2019. Article en libre accès distribué sous la licence Creative Commons Attribution.
  • Wess O. J. A neural model for chronic pain and pain relief by extracorporeal shock wave treatment.Urological Research.  Ressource utilisée sous forme de courte citation.
  • Waugh C., Morrissey D., Jones E., Riley G. P., Langberg H., Screen H. R. C. In vivo biological response to extracorporeal shockwave therapy in human tendinopathy.European Cells and Materials.  Ressource utilisée sous forme de courte citation.
  • Lee J.-Y., Yoon K., Yi Y., et al. Long-term outcome and factors affecting prognosis of extracorporeal shockwave therapy for chronic refractory achilles tendinopathy. Annals of Rehabilitation Medicine.  Ressource utilisée sous forme de courte citation.
  • Rompe J. D., Nafe B., Furia J. P., Maffulli N. Eccentric loading, shock-wave treatment, or a wait- and-see policy for tendinopathy of the main body of tendo achillis.The American Journal of Sports Medicine.  Ressource utilisée sous forme de courte citation.
  • Ciccotti M. C., Schwartz M. A., Ciccotti M. G. Diagnosis and treatment of medial epicondylitis of the elbow.Clinics in Sports Medicine.  Ressource utilisée sous forme de courte citation.
  • Taylor J., Dunkerley S., Silver D., et al. Extracorporeal shockwave therapy (ESWT) for refractory achilles tendinopathy: a prospective audit with 2-year follow up.The Foot.  Ressource utilisée sous forme de courte citation.

 

 

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