Témoignage:
"Suite à la survenue d’une rupture bilatérale du Ligament croisé antérieur, lors d’un séjour de ski alpin, je me suis retrouvé dans l’obligation de bénéficier d’une opération chirurgicale. Celle-ci a été réalisée en deux temps, une ligamentoplastie du genou gauche dans un premier temps, puis, deux mois plus tard, du genou droit.
Les suites opératoires ont été simples et après avoir passé deux mois dans un cabinet libéral, à raison de deux séances d’une heure par semaine, j’ai pris la décision de demander une admission en hôpital de jour, où le rythme de ma prise en charge est passé à une séance de 3 heures tous les jours.
À ma sortie de l’établissement, après 8 semaines de rééducation intense, je pouvais marcher normalement et mes genoux avaient retrouvé une mobilité normale. Dernière étape dans ma convalescence, un rendez-vous avec le chirurgien pour obtenir de ce dernier un feu vert pour la reprise de mes activités sportives, la raison pour laquelle j’avais choisi de me faire opérer.
Mais pour mériter cette entrevue, la réalisation d’un test isocinétique était obligatoire. Cet outil permet de mettre en lumière et de quantifier des déficits de force ou de stabilité qu’on ne peut discerner de manière efficace et objective à l’examen clinique. En effet, ce dernier permet d’observer et de mesurer les capacités fonctionnelles du sujet, mais pour avoir des valeurs précises et exploitables sur la fonction analytique d’un ou de plusieurs muscles ciblés, notamment le quadriceps et les ischio-jambiers, il faut être équipé.
Les courbes obtenues à l’issue du test montrent à la fois un déficit de force (10%) et un déficit d’explosivité (15%) du quadriceps droit, mais également un déficit angulaire du quadriceps, notamment côté droit, dans les 45 premiers degrés d’extension et un déficit angulaire des deux ischio-jambiers dans les 20 premiers degrés de flexion.
Grâce aux appareils développés par EGYM, j’ai pu d’une part travailler de manière spécifique et ciblée mes qualités de force et de vitesse en utilisant les programmes proposés par la machine. En effet, le mode « explosif » est tout à fait adapté au développement de la vitesse en demandant à l’utilisateur, pour une charge « donnée » de produire une force avec un maximum de vitesse.
D’autre part, j’ai ainsi pu concentrer mon travail sur un secteur angulaire précis, par exemple l’amplitude 0-20° en réglant la plage de travail sur cette amplitude, m’empêchant de la dépasser. Cela m’a permis de développer de la force uniquement et spécifiquement dans cette course musculaire précise."
Julien Cramet, Kinésithérapeute du sport à Paris et enseignant au CEERRF, école de kinésithérapie de portée internationale à Saint Denis 93.
EGYM propose des équipements connectés et des solutions digitales innovantes qui optimisent la rééducation et l'entraînement des patients, permettant aux kinésithérapeutes de personnaliser et de suivre leur progression de manière efficace. www.egym.com